Quintessence (1284)

Cette toile se déploie comme une fresque cosmique où chaque couleur trouve sa place dans un tourbillon organique. Les rouges flamboyants et les verts éclatants s’affrontent et s’épousent, tandis que les bleus et les violets ouvrent des espaces profonds, comme des fenêtres vers un ailleurs. Les cellules se multiplient à l’infini, rappelant aussi bien des bulles marines que des constellations éparpillées dans le ciel nocturne. On y perçoit la densité d’un sol fertile autant que l’immensité aérienne, comme si la toile rassemblait la mémoire de la terre et l’élan du ciel. Le regard voyage d’un point à l’autre sans jamais se fixer, emporté par la richesse de cette cartographie imaginaire. Tout y respire l’abondance, la profusion, l’énergie vitale. C’est une invitation à se perdre dans les méandres d’un univers en expansion, où chaque détail révèle un fragment de l’infini.