Quintessence (1288)

Un vaste flux rouge, flamboyant comme une lave céleste, surgit au centre de cette toile et se déploie en arabesques ardentes. Autour de lui, les verts profonds, les bleus éclatants et les touches dorées composent un paysage hybride, oscillant entre récif corallien et nuée galactique. Les formes semblent à la fois organiques et cosmiques : coraux, algues et cellules minérales se confondent avec des nébuleuses, des astres en fusion et des fragments d’étoiles. L’énergie qui s’en dégage est tumultueuse, presque volcanique, mais portée par une lumière aquatique qui apaise l’ensemble. Chaque éclaboussure, chaque coulée de couleur devient un battement de vie, un rythme essentiel qui relie la profondeur terrestre au souffle infini du cosmos. Où commence l’océan ? Où s’achève le ciel ? Dans ce tourbillon, la frontière semble s’effacer.