Quintessence (1207)

Cette toile réunit les forces primordiales de la vie et du passage. Une montagne bleue s’élève comme un sommet spirituel, frontière entre la terre et le ciel, entre le visible et l’invisible. Juste en dessous, une silhouette crânienne laiteuse émerge des textures, rappelant que la mort n’est qu’une étape dans la grande danse cosmique. Dans l’univers comme dans nos existences, rien ne s’éteint vraiment : les étoiles meurent pour se dissoudre en poussières lumineuses, qui fécondent à leur tour de nouvelles constellations. Ici, les rouges flamboyants et les bleus profonds s’unissent pour affirmer que toute fin recèle une promesse de renaissance. La toile devient ainsi un mémorial vibrant et une aurore à la fois, où la dissolution nourrit l’élan créateur et où chaque crépuscule annonce déjà une aurore nouvelle.