Quintessence (822)

Dans cette peinture, deux mondes semblent se rencontrer : l’immensité bleue et turquoise d’un océan céleste et la chaleur rougeoyante d’une terre en fusion. Entre eux, une ligne de feu orangé trace le passage, frontière et pont à la fois. Les cellules s’ouvrent comme des bulles de vie, laissant apparaître des détails organiques qui évoquent aussi bien des coraux marins que des constellations microscopiques. Le mouvement est vif, tendu, presque volcanique, et pourtant chaque nuance garde une douceur vibrante, comme un battement apaisé sous la flamboyance. C’est une peinture de dialogue, un face-à-face entre le fluide et l’incandescent, l’eau et la braise. On y perçoit la dynamique des origines, la mémoire d’un monde en genèse.