Les feux de l'Automne

Dans cette toile, la saison se fait souveraine, drapée dans des éclats de rouge, d’or et de cuivre. Les couleurs s’enflamment comme des couronnes de braises, rappelant à la fois la fête et la fin d’un cycle. Chaque touche suggère une feuille en chute, transformée en flamme douce, comme si la nature célébrait son propre passage vers l’hiver. Le vent, invisible mais présent, semble traverser la composition, portant la rumeur des moissons et la mémoire des jours lumineux. Ici, l’incendie n’est pas destruction, mais transfiguration : une promesse de repos, une préparation à la renaissance. Dans ce flamboyant crépuscule, l’Automne révèle sa sagesse : celle d’enseigner que toute fin contient déjà une aurore.