Quintessence (1168)

Cette toile s’ouvre comme une cartographie imaginaire du cosmos et des océans mêlés. Les bleus profonds se déploient en nappes fluides, traversées de filons blancs et dorés, rappelant à la fois la glace céleste et les courants marins. Çà et là, des éclats rouges éclatent comme des braises éparpillées, contrastant avec les zones violettes et turquoise qui semblent respirer dans les profondeurs. On dirait une rencontre entre un récif corallien vibrant et une galaxie en expansion, une frontière mouvante entre le monde visible et l’invisible. Chaque cellule colorée devient comme une porte vers un ailleurs : monde minéral, monde aquatique, monde stellaire… Où nous emmène donc cette cartographie : au fond des mers, dans les nuages, ou au cœur même de notre imaginaire ?