In Corde Coeli (43)

"In Corde Coeli (43)" est une invitation à plonger dans un ciel mystérieux, où Neptune, astre aux reflets turquoise, brille, sereine, à l’horizon. Dans cette peinture, la lumière semble chuchoter des secrets anciens, doucement dissimulés entre les volutes d’encre. Cette œuvre capture l’instant rare et précieux où la lumière et l’ombre ne s’opposent plus, mais s’étreignent pour créer une harmonie éphémère.

Les verts profonds et veloutés, tels un tapis de mousse, qui dominent la toile, évoquent la nature, cet espace calme et enveloppant qui pourrait exister sur d’autres planètes. Des nuances bleues et rosées s’élèvent délicatement, créant des flux lumineux qui s’entrelacent en douceur. Ces teintes ne s’imposent pas : elles se diffusent timidement, naissant sans bruit et se déployant lentement.
Les encres ont coulé de manière spontanée et organique, formant des rivières lumineuses et des zones de fusion où les teintes semblent respirer.

Ce mouvement naturel reflète l’idée d’un ciel vivant, toujours en transformation. Les éclats dorés, subtilement placés autour de ce qui pourrait représenter Neptune, rappellent la présence constante de la lumière de la Création, cette force bienveillante qui traverse l’éternité sans jamais s’éteindre. Le ciel, à l’horizon, n’est pas bleu, mais vert, symbole d’espoir et de renouveau, signifiant que dans l’univers tout est possible.

"In Corde Coeli (43)" est une méditation visuelle sur la capacité qu’a la lumière de se révéler dans les moments les plus inattendus. Ce tableau parle de résilience silencieuse, de ces transformations intérieures qui prennent racine dans l’ombre avant d’éclater en lumière. Il montre que la beauté et l’éveil ne nécessitent pas toujours de grands éclats : ils peuvent surgir doucement, presque imperceptiblement, pour peu qu’on prenne le temps de les contempler.

En regardant cette œuvre, j’espère que le spectateur ressentira cette sensation de calme et d’apaisement, ce moment où l’on se laisse envelopper par la lumière douce qui réchauffe sans brûler.

"In Corde Coeli (43) est un hommage à la patience du ciel et à la beauté des révélations lentes mais profondes.