Aux confins de l'Ether

Là où les cartes s’arrêtent, là où les boussoles s’égarent, commence le royaume de l’éther. Ni vide, ni matière, il est ce souffle subtil que les anciens savaient nommer, ce tissu invisible où tout repose et tout circule. Cette peinture cherche à dévoiler son essence infinie, éternelle, immortelle. Une nébuleuse flamboyante s’étend comme un voile, ourlé d’étoiles et de braises. Les planètes s’y tiennent en équilibre fragile, comme suspendues à une toile que nul œil ne peut voir. Aux confins de l’éther, rien n’est solide, et pourtant tout s’y tient. C’est la matrice des mondes, la mer céleste profonde où voguent les galaxies. Chaque lumière qui y naît est comme une bulle éclatant à la surface d’un rêve. Celui qui s’y aventure ne découvre pas des limites, mais un passage. Car l’éther n’est pas une frontière :  c’est seuil vers un au-delà encore plus vaste. Aux confins de l’éther, nous apprenons que l’univers ne finit jamais. Il se prolonge au-delà de lui-même, comme une respiration qui ne s’éteint pas. Et devant cette toile, nous devenons nous aussi voyageurs, cherchant non plus un lieu, mais l’élan même de l’éternité.