The Secret of Eden

Il y a des soirs où j’irais dormir sous tes yeux. Avec ta paupière couette, toute chaude, et mon âme au dormir de la tienne… Je ferais mon petit Compostelle à pas de doigts… Un voyage vers l’éternité… Comme on a tant rêvé. La marche et la démarche…Archéologues de ce NOUS. Rien que pour savoir ce passé qui nous a tricotés. Les vides du grand manque des touchers. J’y rêve. Tout haut… Haut comme une tour, haut delà des tours joués par la Vie. Tu es comme une messe à travers ce monde d’athées… S’il existait des mots… Ils brûleraient aussitôt. Comme la flambée de nos retrouvailles à travers notre parcours de braille. Sais pas quoi dire. Je ne dis rien. Sinon que je ferais des nœuds à ton souffle… Oui, des noeuds… Pour les respirs et les sons qui fluteront… Te chauffer... T’embraser. Avec des fleurs de silences qui nous font des jardins bigarrés. Des parfums de sourires. J’en suis rendu à boire des couleurs, à me nourrir de tes rires. Je ne t’ai jamais dit le bonheur, les touts petits bonheur quand on délire ? C’est dit… Il arrive parfois, pendant nos absences, que je nous lie du bout des filets lumineux, là où les autres ne sont jamais allés. Je me suis fait un petit coffret des perles, des joncs, des ors, pour nous épouser un jour. Un jour après les jours… Je fais de mes rêves des albums de photos. Pour me souvenir du futur… Puis je me sculpte le coffret de tes petits mots… Laissés au coin de la table. Si simples, mais tant affamés… Il y a des jours comme ça, quand t’es partie au bout du monde, je me dis que le monde, de nous, ne viendra jamais à bout. De nos distances…

J'adoooooorrrreeee !!!!

Ma douce Eliora, j'irais bien plonger mon esprit rêveur dans ton cosmos lumineux… Je t'embrasse tendrement, mon Rayon de Lune